MICHELINE COULOMBE SAINT-MARCOUX, née à Notre-Dame-de-la-Doré, au Québec, le 9 août 1938, commence à étudier l'harmonie avec François Brassard, de qui elle reçoit également des leçons de piano. Venue à Montréal poursuivre sa formation musicale, elle étudie d'abord à l'Institut Cardinal-Léger avec Yvonne Hubert (piano), ensuite à l'École Vincent-d'Indy où elle continue le piano avec Claude Champagne. Gilles Tremblay, Françoise Aubut et surtout Clermont Pépin lui permettront d'atteindre une maîtrise peu commune chez une jeune compositeure.
En 1967, le Conservatoire de musique du Québec lui décerne un premier prix de composition pour Modulaire, œuvre pour grand orchestre et ondes Martenot, et l'Académie de musique de Québec lui attribue son Prix d'Europe. En 1965, elle effectue un stage à l'Académie internationale d'été de Nice, au cours duquel elle travaille avec Tony Aubin. En 1968, à la suggestion de Iannis Xenakis, elle se rend à Paris pour se familiariser avec le Groupe de recherches musicales de l'ORTF et y travaille avec François Bayle, Guy Reibel et Bernard Parmegiani. En 1969, elle participe à plusieurs festivals internationaux et fonde avec cinq jeunes compositeurs le Groupe international de musique électroacoustique de Paris (GIMEP), qui donne plusieurs concerts en Europe, en Amérique du Sud et au Canada entre 1969 et 1973.
À son retour au Québec en 1971, en plus d'enseigner au Conservatoire de Montréal, «elle s'impliquera complètement dans le milieu musical québécois et canadien tout en gardant le contact avec l'Europe. Une succession d'œuvres suivra, pour petits ensembles, ou des commandes pour les grands orchestres canadiens, des compositions aux titres étranges, évocateurs des climats qu'elle créait: Trakadie, Arksalalartôq, Makazoti, Alchera, Ishuma, Genesis; des consonances déroutantes comme pour mieux nous faire basculer dans son univers si particulier.» (Liliane Blanc)
Micheline Coulombe Saint-Marcoux, qui est décédée prématurément le 2 février 1985 d'une tumeur au cerveau, estimait que «le véritable créateur se définit par son refus de perpétuer les expériences passées qui étaient alors le reflet de ces époques, par sa volonté de s'intégrer au monde actuel, de faire le présent et continuer cette projection (...), cet élan que d'autres reprendront dans le futur.»
1988
CAPAC (SOCAN), Ligue canadienne de compositeurs
MICHELINE COULOMBE SAINT-MARCOUX was born in Notre-Dame-de-la-Doré, Québec, on August 9, 1938. She began harmony studies with François Brassard and also took piano lessons from him. She travelled to Montréal to pursue her musical training and studied first at the Institut Cardinal-Léger with Yvonne Hubert (piano) and later at the École Vincent-d'Indy where she continued piano studies with Claude Champagne. Gilles Tremblay, Françoise Aubut and especially Clermont Pépin helped her to attain a level of skill that is rare in a young composer.
In 1967, the Conservatoire de musique du Québec awarded her a Premier prix in composition for Modulaire, a work for large orchestra and ondes Martenot, and the Académie de musique du Québec awarded her its Prix d'Europe. In 1965 she spent the summer session at the Académie internationale d'été de Nice, a period during which she worked with Tony Aubin. In 1968, at the suggestion of Iannis Xenakis, she went to Paris to get to know the Groupe de recherches musicales of the ORTF, and there she worked with François Bayle, Guy Reibel and Bernard Parmegiani. In 1969, she took part in several international festivals and founded, with five other young composers, the Groupe international de musique électroacoustique de Paris (GIMEP) which performed a number of concerts in Europe, South America and Canada between 1969 and 1973.
On her return to Québec in 1971, in addition to teaching at the Montréal Conservatory, "she became deeply involved in the Québécois and Canadian musical world while maintaining her contacts with Europe. A series of works were composed at this time, pieces for small ensembles and commissions for major Canadian orchestras, compositions with strange titles that evoked the atmospheres she was creating: Trakadie, Arksalalartôq, Makazoti, Alchera, Ishuma, Genesis. Quite unsettling sounds that assist an easy slide into her very special world." (Liliane Blanc).
Saint-Marcoux, who died prematurely on February 2, 1985 of a brain tumour, felt that "the truly creative person can be identified by her refusal to perpetuate past experience, which reflects time gone by, and by her desire to be part of the present-day world, to create the present and to continue this projection toward... that élan which will inspire others in the future."
CAPAC, Canadian League of Composers
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