Samuel Dolin, pianist/composer/teacher, awarded his Doctor of Music degree from the U of T in 1958, and who studied piano with E. Robert Schanitz, composition with John Weinzweig and Ernst Krenek spent most of his life in Toronto. He was a man totally devoted to the cause of music in Canada, a man who with John Weinzweig , Harry Somers and Harry Freedman, moved Canadian music from almost complete obscurity to where it is today and with whom he founded the Canadian League of Composers in 1951. Always the innovator as a composer he explored atonal, serial, chance, electronic, multi media, abstract techniques such as The Golden Section, (translated later by Fibonacci into an arithmetic number series), as well as the Messiaen technique.
He was fascinated with and constantly explored what the new technology had to offer the composer. Writing directly onto the computer, he designed his studio at home so that it was set up with the latest equipment. An instant translation into full scale audio field was available to him at any time should a passage need to be raised for example to a minor second. A touch on the keypad and the necessary change was achieved instantaneously.
As a legacy, in addition to the above (the founding of the Canadian League of Composers in 1951), he designed the electronic studio at the RCM in 1966, where he taught for 56 years. He founded the Canadian Contemporary Music Workshop at his bedside in the ICU unit at Mount Siani Hospital in 1984, colleagues standing around him as he lay there hooked up to countless numbers of machines. He served as President of the League, as Vice President of the International Society of Contemporary Music 1942-1975, Chairman Emeritus of the composition department of the RCM, where he re-instated the A.R.C.T. in composition as we know it today, and artistic director of the Canadian Contemporary Music Workshop. Gary Kulesha, Steven Gellman, Ann Southam, Eric Robertson, John Mills-Cockells are only a handful of Canadian composers in this country he taught and influenced throughout his career.
He literally touched the lives of thousands of students during that 56 year period. In the countless letters and cards I received after his death was the remark repeated again and again: “he gave us a craft, but he also gave us our own voice.” A prolific composer, his works include four full scale symphonies, chamber works, quartets, vocal/choral material, trios, duos, the most beloved of which is the cello and piano duo Variables, written for Elizabeth, our daughter, for whom he researched the rich Brahmsian quality to provide the sound she loves. Commissions were/have been countless: OAC, CBC, individuals, the GGPS. The CMC contains a library of his scores, tapes, vinyls and CD’s he amassed during his lifetime. At the age of 35, he was honoured at the Olympic Games in Helsinki, in 1951 with his Serenade for Strings, the only North American performance given that year. Elizabeth Dolin, Anton Kubleik, Joseph Macerollo, Leslie Kinton and James Anaganson, the CBC and TSO orchestras, Geoffrey Waddington, Walter Susskind, Finald, Czechoslovakia, Canada are among a few of those performers, orchestras, conductors, countries...people and places by whom and were his works performed.
From Gary Kulesha in the 2002 Canadian League of Composers Bulletin: “Sam was a paradigm for all of us as professionals with a profound sense of what it means to be a professional. He believed passionately in Canadian Music, the CMC, the Canadian League of Composers.” From David Jaeger, producer of Two New Hours: “Sam has a deeply felt emotional involvement with his music.” From Pamela Margles: “Sam was the Archetypal Music Master.” From Dr. Peter Simon: “many people think we’ve lost a spiritual leader.”
His highly disciplined artistic style is only part of the legacy. Until 38 days before his death he continued teaching at the RCM at home, planning a triple concerto for cello, piano and violin. He was a gladiator in the ring, a fighter that never once paid attention to the physical deprivations that haunted him at the close of his life. Canada will miss him.
Leslie Dolin, 2003
Le pianiste, compositeur et professeur Samuel Dolin, qui a obtenu son doctorat en musique de l’Université de Toronto en 1958, et étudié le piano avec E. Robert Schanitz ainsi que la composition avec John Weinzweig et Ernst Krenek, a passé la plus grande partie de sa vie à Toronto. C’était un homme entièrement dédié à la cause de la musique au Canada, un homme qui, en compagnie de John Weinzweig, de Harry Somers et de Harry Freedman, a fait passer la musique canadienne de l’obscurité presque totale au statut dont elle jouit aujourd’hui, et avec qui il a fondé la Ligue des compositeurs canadiens en 1951. Constamment à la fine pointe de l’innovation en tant que compositeur, il a exploré la musique atonale, sérielle, aléatoire, électronique et multimédia, de même que des techniques abstraites telles que le Nombre d’or (transposé plus tard par Fibonacci en une série de nombres arithmétiques) et la technique de Messiaen.
Fasciné par les nouvelles technologies, Samuel Dolin a constamment exploré ce qu’elles pouvaient offrir au compositeur. Écrivant directement à l’ordinateur, il avait installé chez lui un studio doté de l’équipement dernier cri. Il avait accès en tout temps à une version audio intégrale, pour augmenter un passage d’une seconde mineure, par exemple. Il enfonçait une touche sur le clavier et le tour était joué.
En plus d’avoir participé à la fondation de la Ligue des compositeurs canadiens en 1951, il laisse en héritage le studio de musique électronique du Royal Conservatory of Music de Toronto, qu’il a conçu en 1966, et où il a enseigné 56 ans. Il a fondé le Canadian Contemporary Music Workshop sur son lit d’hôpital au Mount Sinai Hospital en 1984, branché à d’innombrables machines et entouré de ses collègues. Il a été président de la Ligue des compositeurs canadiens, vice-président de la Société internationale pour la musique contemporaine (1942-1975), directeur émérite du département de composition du RCM, où il a rétabli l’A.R.C.T. en composition tel que nous le connaissons aujourd’hui, et directeur artistique du Canadian Contemporary Workshop. Gary Kulesha, Steven Gellman, Ann Southam, Eric Robertson, John Mills-Cockells ne sont que quelques-uns des compositeurs canadiens qui ont bénéficié de son enseignement et de son influence.
Samuel Dolin a littéralement laissé sa marque sur des milliers d’étudiants au cours de ses 56 années d’enseignement. Dans les innombrables lettres et cartes que j’ai reçues après sa mort, cette phrase revenait constamment : « Il nous a donné du métier, mais il nous a aussi appris à trouver notre voix. »
Compositeur prolifique, son catalogue comprend quatre symphonies d’envergure, des oeuvres de chambre, des quatuors, des oeuvres vocales et chorales, des trios, des duos, dont mon préféré est le duo Variables, pour violoncelle et piano, composé à l’intention de notre fille Elizabeth, pour qui il a cherché à évoquer le richesse sonore de Brahms, qui lui est si chère. Les commandes ont été innombrables : de l’Ontario Arts Council, de la SRC, d’interprètes individuels, de la Glenn Gould Professional School. Le CMC possède la collection des partitions, bandes, disques de vinyle et CD qu’il a amassés au cours de son existence. À l’âge de 35 ans, il a été honoré aux Olympiades de Helsinki en 1951, sa Serenade for Strings ayant été la seule oeuvre nord-américaine présentée cette année-là . Elizabeth Dolin, Anton Kubleik, Joseph Macerollo, Leslie Kinton et James Anaganson, les orchestres de la SRC et le TSO, Geoffrey Waddington, Walter Susskind, la Finlande, la Tchécoslovaquie et le Canada sont seulement quelques-uns des interprètes, orchestres, chefs d’orchestre, pays...individus et endroits où et par qui ses oeuvres ont été interprétées.
Voici ce qu’écrivait Gary Kulesha dans le Bulletin de la Ligue des compositeurs canadiens en 2002 : « Sam était un paradigme pour nous tous qui sommes des professionnels avec une conscience aiguë de ce que signifie être un professionnel. Il croyait passionnément à la musique canadienne, au CMC, à la Ligue des compositeurs canadiens. » Et ceci, de David Jaeger, réalisateur de l’émission Two New Hours : « Sam a un rapport émotif très profond avec sa musique. » De Pamela Margles : « Sam était l’archétype du maître de musique. » Du Dr Peter Simon : « Bien des gens pensent que nous avons perdu un chef spirituel. »
Son style artistique hautement discipliné est seulement une fraction de l’héritage qu’il nous laisse. Jusqu’à 38 jours avant sa mort, il a continué à enseigner au RCM à partir de la maison, et il planifiait un triple concerto pour violoncelle, piano et violon. Il était un gladiateur dans l’arène, un combattant qui n’a jamais porté la moindre attention aux souffrances physiques qui l’ont affecté au crépuscule de sa vie. Le Canada le regrettera.
Canadian Music Centre has been supporting, preserving and celebrating the works of Canadian composers since 1959. As proud and passionate advocates, we offer innovative resources for discovering, exploring, listening to and playing Canadian music online and in five regional hubs.