Harry Freedman (1922-2005) was born in Poland and came to Canada with his family when he was three. His early training was as a visual artist but during his teens he developed an interest in jazz which soon spread to classical music. At eighteen, he made the break and began studying clarinet. After four years in the RCAF during the war, he came to Toronto to study oboe with Perry Bauman and composition with John Weinzweig at the Royal Conservatory of Music. The following year he joined the Toronto Symphony Orchestra as its English horn player, a post he held for 24 years until he resigned in 1970 to devote his full time to composing. Apart from brief periods with Aaron Copland and Olivier Messiaen (Tanglewood, 1949) and Ernst Krenek (Toronto, 1953), the 5 years he spent with Weinzweig were the extent of his formal studies in composition.
Freedman is one of Canada's most frequently performed composers. His output has given us a vast array of over 200 compositions ranging from solo voice to choir, from full orchestral symphonies to string, wind and brass ensembles, from theatre to dance stage and from film to television programs.
Of the many honors his music has garnered, two stood out in Freedman's mind. In 1970, the Brian Macdonald ballet 5 OVER 13, for which Freedman wrote the music, received front-page headlines when the Royal Winnipeg Ballet performed it in Rotterdam. And in 1988, Borealis, for orchestra and four choirs, was presented in Paris at the International Rostrum of Composers, an annual symposium of music producers (radio) who present broadcast recordings of the most interesting pieces they have heard during the past year. 60 compositions from 32 countries were presented. Borealis placed 4th - which, as Freedman points out, was the musical equivalent of being nominated for the Booker Prize. As a result of his standing, Borealis was performed 22 times all over the world.
He was a founding member of the Canadian League of Composers (president, 1975-78) and of the Guild of Canadian Film Composers. In 1967, he was chosen to represent Canada at the 2nd Festival of Music of the Americas and Spain in Madrid, where his First Symphony was performed. In 1970 he won the Etrog (now called the Genie) for best music in a feature film at the Canadian Film Awards. In 1984 he was appointed an Officer of the Order of Canada.
Freedman was one of a handful of composers who earned their livelihoods solely from their music. His wide experience in all musical fields has enabled him to write in many different idioms, all of which have contributed to and are recognizable in his musical style.
The composer-critic Udo Kasemets had this to say in an early review of Tableau and Images: "...He has all the makings of becoming a prominent figure on the Canadian scene, especially since he has captured in his music much of the spiritual atmosphere of this country. If we ask, what is Canadianism in music? a great part of the answer may well lie in Freedman's work and personality... Here is a man whose ethnic origin is neither English nor French and whose birthplace was outside of this country, yet whose upbringing and education took place in Canada and whose artistic fights are fought in the atmostphere of the land of his parents' adoption."
2005, Biography amended from original CAPAC, Canadian League of Composers (2002)
An Appreciation - Harry Freedman 1922-2005 (pdf)
Né en Pologne, Harry Freedman (1922-2005) est venu au Canada avec sa famille à l'âge de trois ans. Il a d'abord étudié les arts visuels avant de s'intéresser au jazz à l'adolescence, puis à la musique classique. À 18 ans, il prend la décision de s'orienter vers la musique et se met à l'étude de la clarinette. Après avoir servi quatre ans dans l'Armée de l'air canadienne pendant la Guerre, il s'établit à Toronto où il étudie le hautbois avec Perry Bauman et la composition avec John Weinzweig au Royal Conservatory of Music. L'année suivante, il devient membre du Toronto Symphony à titre de cor anglais, poste qu'il occupera pendant 24 ans avant de démissionner pour se consacrer entièrement à la composition. À l'exception de brèves périodes d'études auprès d'Aaron Copland et d'Olivier Messiaen (Tanglewood, 1949) ainsi que d'Ernst Krenek (Toronto, 1953), ses études formelles de composition se limitent aux cinq années où il fut l'élève de John Weinzweig.
Harry Freedman était l'un des compositeurs le plus souvent exécutés au Canada. Son catalogue comporte quelque 200 compositions, y compris 3 symphonies, 9 ballets, 2 Å“uvres de scène d'envergure ainsi que diverses partitions pour orchestre, chÅ“ur, formations de chambre, sans compter de nombreuses bandes sonores pour le théâtre, la télévision et le cinéma.
Parmi les nombreux honneurs que sa musique a recueillis, deux se détachent nettement dans l'esprit de Harry Freedman. En 1970, le ballet de Brian Macdonald 5 OVER 13, dont Freedman a composé la musique, a fait la une des journaux lorsque le Royal Winnipeg Ballet a exécuté cette oeuvre à Rotterdam. Puis en 1988, Borealis, pour orchestre et quatre choeurs, était interprété à Paris à la Tribune internationale de compositeurs, un symposium annuel réunissant des réalisateurs d'émissions musicales (radio) qui présentent les enregistrements des oeuvres les plus intéressantes qu'ils ont entendu au cours de l'année précédente. Le programme comportait 60 compositions de 32 pays. Borealis s'est classée quatrième - soit l'équivalent musical, note Freedman, d'être en nomination au Booker Prize ! Conséquence de cette consécration, Borealis a reçu 22 exécutions partout dans le monde.
Il était l'un des membres fondateurs de la Ligue des compositeurs canadiens (président, 1975-1978) et de la Guild of Canadian Film Composers. En 1967, il a été choisi pour représenter le Canada au deuxième Festival de musique des Amériques et de l'Espagne à Madrid, où l'on a exécuté sa première symphonie. En 1970, il remportait le prix Etrog (aujourd'hui appelé Génie) pour la meilleure bande sonore d'un long métrage aux Canadian Film Awards. Il a été nommé Officier de l'Ordre du Canada en 1984.
Freedman faisait partie de la poignée de compositeurs vivant uniquement de leur plume. Sa vaste expérience de tous les genres musicaux lui a permis d'utiliser des langages variés qui ont tous contribué à forger son style et en constituent des éléments reconnaissables.
Le compositeur et critique Udo Kasemets écrivait ceci il y a longtemps au sujet de Tableau et de Images: "(Freedman) possède tous les attributs pour devenir une figure dominante de la scène canadienne, d'autant plus qu'il a rendu dans sa musique beaucoup de l'esprit de ce pays. Si nous posons la question : qu'est-ce que le canadianisme en musique? Une grande partie de la réponse pourrait bien se trouver dans l'Å“uvre et la personnalité de Freedman... Voici un homme dont l'origine ethnique n'est ni anglaise ni française et qui n'est pas né dans ce pays; pourtant, il a été éduqué et formé au Canada, et il livre ses combats artistiques dans le climat du pays d'adoption de ses parents."
Sept 2005
CAPAC, Ligue des compositeurs canadiens (2002)
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