Imagine the moment of maximum height—and maximum flight—in a single leap. ‘Catching some air’ is one idiom to express this instant in time: a moment of physical suspension interrupting gravitational force. Expressions of this instant can be found in the so-called extreme sports. Moreover, this moment can be measured in the concept of ‘hang-time’ in basketball. For instance, a long hang-time (the period of flight during a ‘layup’) reveals mastery of the skill and a seemingly superhuman control over body and nature. Furthermore, catching some air is not a satisfying action when executed only once—extreme sports are evidence of this. On the contrary, it is a repetitive action, in which the agent strives for ever greater superhuman power; thus the extent of power is endlessly increasing. This also implies that the power is unattainable—’catching the superman’ is unattainable. The superman is metaphorically represented by the chord, or chordal sections, suggesting: closure, termination, the last act, the climax, the earth. The vehicle for air, on the other hand, is the resulting resonance from any chord, suggesting: sustain, pause, breathe, recurrence, eternity. Herein, one may perceive a dialectic in the relationship between the chord (the superman) and its resonance and repetition (air, eternal recurrence).

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Imaginez le moment de la hauteur maximale – et du vol maximal – en un seul saut. « Prendre de l’air » est un idiome pour exprimer cet instant dans le temps : un moment de suspension physique interrompant la force gravitationnelle. Des expressions de cet instant se retrouvent dans les sports dits extrêmes. De plus, ce moment peut être mesuré dans le concept de “hang-time” en basket-ball. Par exemple, un long temps de suspension (la période de vol pendant un « lay-up ») révèle la maîtrise de l’habileté et un contrôle apparemment surhumain du corps et de la nature. De plus, prendre l’air n’est pas une action satisfaisante lorsqu’il n’est exécuté qu’une seule fois, les sports extrêmes en sont la preuve. Au contraire, c’est une action répétitive, dans laquelle l’agent aspire à un pouvoir surhumain toujours plus grand ; ainsi l’étendue du pouvoir s’accroît sans cesse. Cela implique également que le pouvoir est inaccessible – “attraper le surhomme” est inaccessible. Le surhomme est métaphoriquement représenté par l’accord, ou les sections d’accords, suggérant : la clôture, la terminaison, le dernier acte, l’apogée, la terre. Le véhicule de l’air, en revanche, est la résonance résultante de n’importe quel accord, suggérant : maintien, pause, respiration, récurrence, éternité. Ici, on peut percevoir une dialectique dans la relation entre l’accord (le surhomme) et sa résonance et sa répétition (l’air, l’éternel retour).